Menu
Libération
Récit

Présidentielle : les petits candidats sortent les griffes

Article réservé aux abonnés
Les partis se sont lancés dans la chasse aux 500 signatures nécessaires pour se présenter.
publié le 11 août 2011 à 0h00
(mis à jour le 11 août 2011 à 15h39)

La course aux signatures est ouverte. Les petits candidats ont lancé leurs rabatteurs, à la recherche des 500 parrainages qui leur permettront de se présenter à la présidentielle. Une longue marche pour séduire les grands électeurs avant la date butoir, le 16 mars 2012. Les partis qui n’ont pas un réseau d’élus locaux se mobilisent pour éviter les frayeurs de dernière minute. En 2007, les coursiers de José Bové, en train puis à moto, avaient acheminé les ultimes signatures au Conseil constitutionnel quelques minutes avant la fermeture. Nicolas Dupont-Aignan, lui, n’avait pas franchi le cap.

En 2012, le spectre du 21 avril, avec le Front national au deuxième tour, est le principal obstacle. «Avec les sondages qui placent Marine Le Pen assez haut, les élus veulent éviter la multiplication des petits candidats», explique Thibault Blondin, responsable de la collecte des signatures au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Le mouvement souffre aussi du manque de médiatisation de Philippe Poutou qui a remplacé Olivier Besancenot. Le candidat a lancé un appel aux maires de France. Il reste optimiste : «On a un peu moins de 100 promesses. C'est le même nombre qu'en 2007 à la même époque.» Christine Boutin (Parti chrétien-démocrate) est, elle, persuadée d'obtenir les 500 paraphes à temps.

Routes. Toutes les petites formations ont organisé des équipes qui sillonnent la France. «Ils se déplacent par groupe de deux ou trois en voitures, explique P