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Le budget au menu de la primaire socialiste

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Course. Tous les postulants, Aubry en première ligne, ont agité ce week-end leurs propositions économiques.
publié le 15 août 2011 à 0h00

Les politiques ont intérêt à avoir révisé le manuel du petit économiste pendant les vacances, car la rentrée s’annonce tendue, sur fond de crise et de déficit public. Alors que la droite tente de faire glisser le débat autour de «la règle d’or» (texte qui vise à inscrire dans la Constitution un retour à l’équilibre budgétaire), les socialistes - primaire oblige - commencent à avancer leurs propositions. Chacun essayant de se positionner comme le candidat le plus crédible.

Martine Aubry a mis les bouchées doubles avec une stratégie d'occupation des médias. D'abord, l'ancienne première secrétaire du PS a publié une tribune sur Libération.fr, puis dans le Monde, et enfin une interview dans le Journal du dimanche ce week-end. Elle y décline son projet économique, en trois grandes mesures. Elle propose  de supprimer 10 milliards d'euros de niches fiscales, puis suggère de baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent, tout en augmentant à 40% les prélèvements pour les sociétés qui choisissent de verser des dividendes. Enfin, elle veut relancer l'emploi des jeunes, en revenant sur la réforme des heures supplémentaires.

Ces propositions ont fait bondir Valérie Pécresse qui dénonce une «imposture pure et simple». Dans un communiqué, la ministre du Budget fustige le projet de Martine Aubry :«Loin d'avoir pris la mesure de la nécessité de lutter contre la dette, la candidate à la primaire socialiste présente en réalité un projet en forme de déf