«Vous m'avez choisie comme candidate à la présidence de la République, pas comme candidate au ratissage des voix écologistes pour le compte du parti socialiste». Lors de son premier discours aux Français lors de la clôture des journées d'été d'Europe Ecologie - Les Verts, Eva Joly a revendiqué l'autonomie politique de l'écologie et de sa candidature. «Après nos succès aux élections européennes et régionales, nous ne sommes pas là pour jouer les seconds rôles mais forger les conditions de la victoire».
La candidate s'est montrée déterminé à aller jusqu'au bout: «Nous sommes décidés à utiliser le premier tour de la présidentielle pour que se mette en place un nouveau paysage politique. Et proposer une alternative à la simple mécanique de l'alternance. Nous n'avons aucun complexe face au parti socialiste. Il s'est trop souvent comporté de façon hégémonique voire méprisante face à nos demandes légitimes. Il a trop souvent renié ses engagements et poursuit ses grands travaux inutiles comme l'aéroport Notre-Dame des Landes». Eva Joly a martelé la nécessité de sa candidature face à ceux qui, comme Dany Cohn-Bendit, s'inquiètent d'un nouveau 21 avril. «Je veux vous faire partager ma conviction. Pour gagner la présidentielle, notre voix n'est pas un problème mais une solution».
«Nicolas, nous avons besoin de toi»
La candidate écologiste est aussi revenue sur la polémique du 14 juillet, lorsque le Premier ministre avait mis sur le compte de sa binationalité franco-norvégienne son «r