Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a regretté samedi sur TF1 que certains de ses rivaux socialistes promettent "du sang, des larmes, de la rigueur" aux Français, en visant sans les nommer François Hollande et Manuel Valls.
"Quand j'entends certains dirigeants socialistes promettre du sang, des larmes, de la rigueur...il n'y a pas que la rigueur à promettre, il y a une bonne gestion à mettre en place", a déclaré la candidate PS à l'élection présidentielle en 2007.
Mme Royal réagissait à des propos de Manuel Valls, estimant nécessaire "un effort de redressement aussi important que celui que la France a connu au lendemain de la seconde guerre mondiale".
"Je ne suis pas favorable aux hausses d'impôts", a poursuivi la présidente de la région Poitou-Charentes, interrogée sur le projet de réforme fiscale d'un autre candidat, le favori des sondages, François Hollande.
Dans le Nouvel Observateur du 18 août, M. Hollande propose une "assiette large pour toutes les impositions", là où le projet PS n'envisage des élargissements d'assiette que pour certains prélèvements.
"Je pense que la priorité c'est la relance de l'activité économique et de faire en sorte que tous ceux qui veulent créer leur entreprise (...) puissent trouver les moyens de le faire, et certainement pas en freinant encore la croissance", a dit Mme Royal.
A l'unisson des dirigeants socialistes, elle a refusé de sou