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Libération
Récit

Borloo, la campagne à l’heure d’été

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Usine drômoise, ferme de crocodiles... L’ex-ministre et probable candidat en 2012 en tournée.
publié le 22 août 2011 à 0h00

Jean-Louis Borloo est bel et bien dans la course à l'Elysée. Du moins, l'assure-t-il. Pendant tout l'été, le président du Parti radical valoisien a multiplié les déplacements en province pour un «Borloo tour» en forme de précampagne. Histoire «de recharger mes batteries pour mieux éclairer la route. Ce qui est alarmant, c'est de rouler sans phares», explique l'ex-ministre de l'Ecologie. Le probable candidat à l'Elysée dit vouloir faire le plein d'énergie grâce aux expériences de terrain, aux témoignages des acteurs de la société civile. Comme la semaine passée dans la Drôme.

A Montélimar et dans sa région, Borloo commence sa journée par une rencontre avec les responsables d'un centre équestre accueillant de jeunes délinquants mineurs. Il enchaîne par une visite dans une usine de semences. Sacrifie le temps d'un déjeuner au culte des grands ancêtres du radicalisme à Marsanne, le village natal du président Emile Loubet. L'homme qui signa la loi de 1901 sur la liberté d'association et de celle de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. «Emile Loubet a été un grand président. Ce qui sera peut-être un jour votre destinée», le flatte Thierry Lhuillier, le maire Modem de cette petite commune. Franck Reynier, jeune député-maire de Montélimar, en rajoute une couche. «Nous sommes dans un lieu symbolique du radicalisme. Mais plutôt que de faire de l'histoire, j'espère que nous allons désormais faire l'actualité», dit-il.

«sparadrap». L