Ce n'est pas un grand claquement de porte mais un départ qui devrait interpeller Jean-Luc Mélenchon à quelques jours des «Remues-méninges» de son Parti de gauche (PG) vendredi à Grenoble. Claude Debons, ancien syndicaliste de la CFDT vient de quitter le PG, co-présidé par le candidat du Front de gauche à la présidentielle.
Membre fondateur du PG (en novembre 2008 après la sortie du PS de Mélenchon), Debons critique, dans une lettre datée du 27 juillet que Libération.fr (à lire ici) s'est procurée, l'évolution de sa formation. S'il assure que «beaucoup d'avancées ont été réalisées» depuis trois ans, notamment «la construction du Front de gauche» – une «avancée inestimable» – l'ex-cheminot critique durement l'évolution d'un PG qui «s'est éloigné du projet initial».
«Faute d'avoir su faire vivre un certain pluralisme des idées et des expériences», Debons regrette un PG à l'«orientation trop souvent "gauchiste"», «un centralisme inadapté à notre époque», «dans le registre de la protestation et du témoignage» et avec «des rapports au reste de la gauche dans un registre "néo-NPA" [qui empêche] de s'adresser efficacement aux électeurs de gauche qui votent socialiste.» Conséquence: «Les analyses et