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Libération

Principe de précaution au PS

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L'affaire DSKdossier
Les proches de DSK se réjouissent mais les socialistes se refusent à des pronostics sur son avenir.
publié le 23 août 2011 à 0h00

«Nous sommes calmes et retenus depuis trois mois, donc on peut tenir vingt-quatre heures de plus», glisse hier François Kalfon. Proche de DSK, ce socialiste résume l'état d'esprit des troupes de l'ex-directeur général du FMI et de tout le PS. L'extrême retenue est de mise. Difficile de se risquer au petit jeu des prédictions. Retour illico à Paris après cent jours d'exil ? Crochet par Washington pour parler à ses anciens collaborateurs du FMI. Grandes vacances loin du tumulte politico-financier… Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, Strauss-Kahn«fera usage comme il l'entend de la liberté nouvelle qui est la sienne». Fermez le ban.

Spéculation. Toujours sonné, un proche de l'ancien ministre de l'Economie dément tout«plan média» : «De la même façon que certains veulent interdire la spéculation financière, il faudrait refuser la spéculation politique», lâche-t-il. «On ne peut pas toujours tout anticiper», philosophe Jean-Marie Le Guen, l'ami de trente ans. Ce qui ne l'a pas empêché de publier un communiqué quelques minutes après l'annonce de l'abandon des poursuites, hier soir, pour souligner: «Pour tous ceux qui ont toujours cru à l'innocence de Dominique Strauss-Kahn, c'est aujourd'hui [hier] un grand soulagement et une grande joie.»

Pas question, néanmoins, pour le premier cercle de se reprendre un coup sur la calebasse comme début juillet, quand le procureur de Manhattan avait fait état de ses doutes s