A l'heure d'attaquer la rentrée, Jean-Luc Mélenchon est déjà chaud. Le candidat du Front de gauche à la présidentielle avait prévu pour ses vacances, de «faire la sieste» et des «barrages» entre amis dans une rivière pendant que ses ex-camarades du PS feraient «toutes les bêtises du monde». Loin de l'eau, le député européen a finalement «nomadisé» dans le Midi, «mais je n'ai pas pu décrocher», confie-t-il à Libération. La faute à qui ? A la crise…
«Le mot crise ne décrit pas du tout la situation, reprend-t-il. Le système est atteint dans tous ses compartiments. C'est une bifurcation de l'histoire : l'effondrement d'un type de modèle capitaliste et la fin du leadership des Etats-Unis d'Amérique.» Rien que ça. Jean-Luc Mélenchon avait aussi prévu de lâcher le clavier et laisser respirer son blog. Las. La chute des bourses l'a fait replonger : «Je me le devais pour les 5 000 lecteurs qui venaient chaque jour, justifie-t-il en plaisantant : Je ne sais pas ce qu'ils faisaient là en plein été ! Peut-être le mauvais temps…»
«salaire maximum». Avant d'aller prendre le frais dans les Alpes, remuer ses méninges tout le week-end à Grenoble avec les militants de son Parti de gauche (PG) et dire bonjour vendredi à ses alliés communistes réunis en université d'été aux Karellis (Savoie), Jean-Luc Mélenchon a repris son rythme médiatique. Soutenu. Objectif, marteler ses propositions anti