Il faut "laisser l'euro mourir de sa belle mort", moyen de rassurer les marchés et relancer l'économie, a estimé la présidente du Front national Marine Le Pen, interrogée mercredi matin sur France Info.
L'euro, dit-elle, "est sous perfusion, (...) je veux anticiper sa chute sinon on va se trouver dans une situation dramatique qui va toucher plusieurs générations".
Interrogée sur les remèdes qu'elle propose pour sortir de la crise économique, elle répond qu'il faut "d'abord arrêter les renflouements à répétition: il y a eu la Grèce, maintenant il va y avoir Chypre, l'Italie, l'Espagne..."
"Il y a des masses d'économies à faire", a-t-elle poursuivi, particulièrement sur les dépenses liées à l'immigration. "Le coût de l'AME (Aide médicale d'Etat destinée aux sans-papiers) explose, il y a 20 milliards d'euros de fraude sociale contre laquelle rien n'est fait", a-t-elle ajouté, affirmant que "sur 60 millions de cartes Vitale, 10 millions sont des fausses, qui donnent droit à des prestations injustifiées".
La présidente du FN veut aussi "revoir l'impôt sur les sociétés, le rendre progressif, c'est-à-dire l'allèger pour les PME-PMI et l'alourdir pour les grands groupes", jugeant inadmissible qu'un groupe comme Total "ne paye pas un euro d'impôt en France".
A propos des mesures budgétaires que doit annoncer mercredi le gouvernement, notamment un renforcement de la fiscalité sur les h