DSK n’en a pas encore totalement terminé avec les affaires judiciaires. Si le juge new-yorkais Michael Obus a classé, hier, le dossier pénal Nafissatou Diallo, les avocats de celle-ci ont annoncé depuis Paris, leur intention de poursuivre une procédure qui demeurera toutefois cantonnée aux tribunaux civils. En France, Dominique Strauss-Kahn doit encore répondre aux questions des policiers en charge de l’affaire Tristane Banon, alors qu’une enquête vient d’être ouverte pour subornation de témoin, visant un adjoint au maire de Sarcelles accusé d’avoir acheté le silence d’une supposée victime de Strauss-Kahn.
Quid de la procédure civile ?
Le 8 août, les avocats de Nafissatou Diallo ont déposé une plainte au civil afin d’obtenir des dommages et intérêts après l’agression «violente et sadique» contre leur cliente. Le tribunal choisi est celui du Bronx, quartier populaire de New York où réside la femme de chambre. Les jurés y sont plus souvent noirs ou immigrés, supposés plus en phase avec une réfugiée guinéenne qu’avec le riche et blanc ex-directeur général du FMI. Cette action, engagée devant un tribunal très embouteillé, pourrait prendre plusieurs années sans empêcher DSK de quitter le sol américain.
Afin de renforcer son dossier, la défense de Nafissatou Diallo a annoncé vouloir accumuler d'autres témoignages de victimes présumées de Strauss-Kahn. L'avocat américain Kenneth Thompson prétend même avoir été «contacté par de nombreuses