Jean-Luc Mélenchon avait prévenu: «Mon adversaire, c'est elle». Elle, c'est Marine Le Pen, la présidente du Front national que le candidat du Front de gauche à la présidentielle a déjà affronté en débat mi-février sur RMC. Réunis pour leurs troisièmes «remue-méninges», les militants de son Parti de gauche (PG) ont planché ce samedi après-midi dans l'amphi 5 de l'université Stendhal de Grenoble (Isère) sur «comment lutter» contre le parti d'extrême droite.
Session studieuse devant une petite centaine d'adhérents, carnets de notes et stylos en mains, sur le thème: «comprendre et lutter contre le FN de Marine Le Pen», animé par Alexis Corbière, secrétaire national du PG. «Le Front national de Marine Le Pen doit être analysé. Ce n'est pas le Front national de Jean-Marie Le Pen», débute en introduction le conseiller de Paris. Membre du PG et ancienne journaliste du Monde spécialiste de l'extrême droite, Christiane Chombeau annonce l'objectif à ses troupes: «Aujourd'hui Marine le Pen a remis le masque social c'est à nous de démontrer ce qu'il y a sous le masque.»
«Le FN a une lecture particulière de l'histoire de France»
Passage obligé sur le FN et le syndicalisme avec un retour sur le cas de Fabien Engelmann, membre de la CGT en Lorraine puis exclu pour avoir été candid