Les prétendants à l'investiture socialiste sont aux petits soins avec eux. A l'université d'été de La Rochelle, Martine Aubry fait applaudir les partenaires écologistes, vendredi en plénière, puis claque une bise à Jean-Vincent Placé, en arrivant ce dimanche à la séance de clôture, imitée aussitôt par François Hollande. En discussion avec le PS pour un accord de mandature qui devrait se boucler en novembre, Jean-Vincent Placé, conseiller de Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, veut «parler d'un projet global, pas d'une répartition des idées pour faire plaisir aux écologistes et ou Front de gauche».
Vous avez assisté à plusieurs débats en plénière dans lesquels sont intervenus des candidats à la primaire. En trouvez-vous un plus «écolo-compatible»?
En tant que partenaires politiques, nous n'avons pas l'intention de nous livrer à une notation des candidats. Dans le sens inverse, nous aurions modérément apprécié... Ce n'est pas le moment de nous insérer dans le débat de la primaire socialiste. Nous n'attendons pas l'oracle ou le sauveur suprême.
Comme nous l'avions fait à Europe Ecologie-Les Verts, les candidats portent le programme validé par les instances. A part Arnaud Montebourg et Manuel Valls qui clivent sur la démondialisation ou une vision plus libérale, les trois autres, dont on peut penser qu'ils auront le plus de suffrages, sont globalement dans les clous.
Les négociations avec les socialistes peuvent-ell