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analyse

Le PS et la sécurité : la fin d'un tabou ?

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Martine Aubry aujourd'hui à Marseille. (AFP / Gerard Julien)
publié le 29 août 2011 à 18h04
(mis à jour le 29 août 2011 à 18h53)

La question de la sécurité, et plus précisément les moyens de lutter contre l'insécurité, a longtemps été un sujet explosif au sein du parti socialiste. Parler de sécurité, c'était à coup sûr être accusé de faire le jeu de l'adversaire de droite. «Une partie du peuple de gauche craint encore le manichéisme répressif, reconnaît Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS en charge de la sécurité. Mais grâce au travail et au résultats des élus locaux, les mentalités ont changé et aujourd'hui, la prise de conscience de la nécessité d'aborder ces questions et, surtout, de la nécessité d'y répondre, sont bien là au PS.»

Ce qui était tabou hier, ne l'est donc plus forcément aujourd'hui. En visite surprise ce matin à Marseille, au moment où le ministre de l'Intérieur Claude Guéant était lui aussi dans la cité phocéenne pour installer un nouveau préfet à la sécurité, Martine Aubry n'a ainsi pas hésité à lancer : «Je suis venue aujourd'hui pour dire de manière forte que je serai la présidente de la sécurité de tous les Français». Une initiative jugée «utile» et «nécessaire» par François Hollande qui voit le thème de la sécurité comme  «un échec qu'a connu le gouvernement». (Lire l'article).

Longtemps politiquement porteur pour Nicolas Sarkozy ministre de l'Intérieur puis candida