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Libération

Les strauss-kahniens de mauvais poil

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Après la tourmente new-yorkaise, personne ne sait quelle va être l’implication de DSK dans la campagne.
publié le 29 août 2011 à 0h00

Le moral dans les chaussettes. Les amis de Dominique Strauss-Kahn en avaient, ce week-end, gros sur la patate, malgré la décision du procureur de New York d’abandonner les charges contre l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI). DSK devait être l’évidence de cette Rochelle 2011, et la primaire une simple confirmation de son écrasante supériorité de candidat à la présidentielle. L’université d’été fut pour eux une ultime occasion de ressasser leurs états d’âme.

«Il y a eu beaucoup d'interférences d'outre-Atlantique en mai, juin. Elles ont persisté ce week-end», reconnaissait un proche du couple DSK-Sinclair. A commencer par les chaînes de télévision, où les socialistes ont aperçu l'ancien directeur du FMI et son épouse rejoindre leur demeure de Washington. Ensuite avec l'annonce d'une probable visite cette semaine au FMI, Christine Lagarde ayant donné son feu vert de principe à l'organisation d'une telle rencontre. Avec le board ou l'ensemble du personnel du FMI ? Les détails et modalités restent flous, «mais Dominique souhaite voir l'ensemble du personnel», confie un proche. Enfin, avec la rumeur d'un retour rapide en France accompagné d'une intervention télévisée pour «laver son honneur» tout en faisant acte de contrition devant les Français. «Rien de tel n'est décidé», démentaient néanmoins les strauss-kahniens ce week-end.

Entre les deux scénarios extrêmes, celui d’une rentrée en fanfare avec grandes interviews dans la press