Un «malheureux événement» : c'est ainsi que les avocats de DSK qualifient la brève relation sexuelle du patron du FMI avec une femme de chambre du Sofitel, le 14 mai à New York. Ben Brafman et William Taylor l'ont dit hier au Journal du dimanche. Curieux, le JDD les interroge : «En neuf minutes, s'il n'y a pas eu tentative de viol, y a-t-il eu prostitution ?»«Non», répond Taylor. «Vous dites "non" car un client peut être poursuivi à New York ?» «Je dis "non" car ce n'est pas le cas», rétorque Taylor.
«Pas matière». Selon le même journal, DSK a affirmé à Jean-Marie Le Guen, député PS, «qu'il était mécontent de lui-même, qu'il avait fait une connerie, eu un comportement inapproprié» ce jour-là. Mais, selon Brafman, «ce n'est pas l'intention de Dominique Strauss-Kahn» de parvenir à un accord financier avec Nafissatou Diallo dans le cadre de sa plainte au civil, seule procédure encore en cours aux Etats-Unis après l'abandon des poursuites pénales, mardi. «Et je ne lui conseille pas», indique l'avocat. Qui n'a cependant pas l'intention de demander des réparations à l'Etat de New York : «Il n'y pas pas matière à demander quoi que ce soit. Si nous devions poursuivre quelqu'un, ce serait Mme Diallo.» Les défenseurs de DSK ne le feraient que «si les attaques de ses avocats devenaient trop indignes».
Autre enquête en France : une femme qui affirme avoir eu une l