Voici mon expérience et il en existe bien d’autres… L’Etat, c’est le nouveau David Copperfield. Sauf que l’Etat, aucun risque qu’on applaudisse. Glissez-vous donc dans la peau du personnage pour voir opérer un fabuleux tour de magie et en comprendre l’astuce.
Vous êtes parent isolé, bénéficiaire du «RSA socle», vous avez la volonté farouche de retrouver du travail après avoir consacré un peu de temps à votre progéniture. Vous avez de beaux diplômes universitaires, ce sera un jeu d’enfant ! Et c’est la désillusion, avant la plus grande illusion dont vous allez être témoin.
D’abord, l’Etat crée de magnifiques postes visant à favoriser la réinsertion. Ils s’appellent CUI, CAE et autres bestioles étranges du genre.… Alors vous trouvez un emploi pour deux ans, vous pensez être à l’abri. Un poste dans l’éducation nationale, intéressant et financé en partie par l’Etat pour aider les demandeurs d’emploi de plus d’un an tout en fournissant aux employeurs une main-d’œuvre peu coûteuse et, surtout, pour faire baisser les chiffres du chômage (à l’approche de 2012, c’est une tactique qui prend tout son sens). Comme il s’agit d’un temps partiel, la CAF vous propose quelque chose de fabuleux : le RSA complément d’activité. Vous avez donc plus de revenus que lorsque vous ne travailliez pas. Et puis Noël arrive. Avec votre salaire, vos petits compléments de revenus occasionnels et votre RSA complémentaire, vous arrivez à peine au Smic. Mais voilà, plus de prime de Noël de la CAF. Vous gagnez t