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Libération

Démentis de l'ex-infirmière : «plutôt une confirmation qu'un démenti» (Lhomme)

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Interrogée par l'AFP, la présidence de la République parle d'accusations «infondées, mensongères et scandaleuses». (AFP / Lionel Bonaventure)
publié le 31 août 2011 à 19h17
(mis à jour le 31 août 2011 à 19h33)

Alors qu'hier, l'ancienne infirmière de Liliane Bettencourt a assuré à l'hebdomadaire Marianne n'avoir jamais parlé de remises d'enveloppes à Nicolas Sarkozy, Fabrice Lhomme, l'un des auteurs du livre Sarko m'a tuer (Stock) dans lequel la juge Prévost-Desprez affirme le contraire, voit dans cette déclaration «plutôt une confirmation qu'un démenti». Confirmation du «climat de peur mis en place pour dissuader les gens de parler». Et le journaliste d'ajouter : «Les témoins de l'affaire Bettencourt qui disposaient d'informations compromettantes pour Nicolas Sarkozy, ont été soumis à une pression infernale»

Dans l'ouvrage de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, deux journalistes du Monde, la juge Prévost-Desprez affirme précisément que l'ex-infirmière de Liliane Bettencourt avait «confié à (sa) greffière, après son audition par (elle): 'J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy mais je ne pouvais le dire sur procès-verbal'». Une affirmation immédiatement démentie par l'Elysée et par le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. A gauche, Martine Aubry a appelé à l'ouverture d'une enquête, ses concurrents à la primaire socialiste, François Hollande, et Ségolène Royal ont respectivement dénoncé «trop de pression» de l'Elysée sur la justice et l'absence d'«enquête indépendante» dans cette affaire.

Menaces de mort

Dans l'entretien qu'elle a accordé à Marianne, l'ex-infirmière raconte aussi avoir été la cible de «menaces de mort» dans cet