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Libération

DSK : le lâchage médiatique d’Aubry

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PS. La socialiste a pris ses distances avec Strauss-Kahn.
publié le 1er septembre 2011 à 0h00

Ils ne veulent pas être cités mais ils en ont gros sur le cœur. Les proches de Dominique Strauss-Kahn n'ont pas apprécié la déclaration de Martine Aubry sur «l'attitude» de leur mentor vis-à-vis des femmes. Qu'elle ait voulu se prémunir de tout soutien de DSK, attendu bientôt en France, faire monter sa cote dans l'électorat féminin ou créer du buzz, peu leur chaut. La sortie de la maire de Lille, lundi sur Canal +, est à leurs oreilles «incompréhensible»,«inélégante» ou «pathétique».

«Parasitage». «Il fallait qu'elle se défasse de l'image de la candidate de remplacement», glisse un strauss-kahnien engagé dans l'équipe de François Hollande. «C'est pas bien, point», tempête un ami de DSK rangé aux côtés d'Aubry. Car après tout, si une partie des partisans de ce dernier ont rallié l'ex-ministre de Lionel Jospin plutôt que le député de Corrèze, c'est aussi pour sa loyauté, jusqu'alors indéfectible, envers l'ex-patron du FMI depuis le début de l'affaire du Sofitel. Après une série de sondages semblant fermer la porte à un retour de DSK, «elle dit tout haut ce que les gens pensent», se désole un député strauss-kahnien, alors que la semaine dernière, elle expliquait soutenir l'ex-ministre de l'Economie «quoi qu'il [lui] en coûte».

«Pour un lâchage, c'est un lâchage», assène-t-on donc dans l'entourage d'Hollande, où l'on s'enorgueillit, a posteriori, d'avoir été tenus à l'écart d