Les députés, qui ont commencé à débattre mercredi en commission des mesures du plan de rigueur gouvernemental applicables dès cette année, ont surtout ferraillé contre sa disposition la plus marginale financièrement, la hausse de la TVA sur les parcs à thème.
La commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité un amendement supprimant cette hausse (de 5,5% à 19,6%) en arguant des dégâts qu'elle aurait causés au tourisme pour un rendement négligeable (90 millions d'euros en année pleine). Mais l'amendement doit encore être voté la semaine prochaine en séance publique de l'Assemblée.
"La vertu d'un débat parlementaire, la vertu d'une majorité c'est aussi d'enrichir les textes initiaux", a esquivé mercredi soir le ministre de l'Economie François Baroin sur France 3, sans dire comment cette décision serait compensée. "Nous verrons au Parlement", a-t-il ajouté, assurant que la priorité était de respecter les engagements de réduction du déficit public.
La mesure avait entraîné une levée de boucliers, non seulement de personnalités politiques directement intéressés, comme Philippe de Villiers, fondateur du parc du Puy du Fou, mais aussi d'autres députés, tel l'ancien secrétaire d'Etat au tourisme Hervé Novelli (UMP).
Le fait qu'Eurodisney aurait été exempté de cette augmentation de TVA en vertu d'une convention signée avec l'Etat en 1987,