Menu
Libération

Journaliste espionné : Guéant couvre deux patrons de la police

Article réservé aux abonnés
Soupçonnés d'avoir saisi les «fadettes» d'un journaliste du «Monde» pour identifier ses sources, Péchenard et Squarcini ont «toute [la] confiance» du ministre.
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le 7 juillet 2011 à Paris. (© AFP Martin Bureau)
par
publié le 2 septembre 2011 à 17h16
(mis à jour le 2 septembre 2011 à 18h25)

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré ce vendredi qu'il n'envisageait «bien évidemment» pas de sanctions à l'encontre de Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini. Le directeur général de la police et le directeur du renseignement intérieur sont soupçonnés dans l'affaire des fadettes de journalistes.

Dans une déclaration au journal Le Monde daté de samedi qui l'interrogeait pour savoir s'il y aurait des sanctions contre ces deux hauts responsables policiers, Claude Guéant a répondu «bien évidemment non».

Saluant les «grands serviteurs de l'Etat et de l'intérêt national» que sont, selon lui, Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, le ministre leur a renouvelé «toute [sa] confiance».

Le Monde avait rapporté jeudi la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a bien saisi les facturations détaillées (fadettes) de son journaliste Gérard Davet. D'après le quotidien, la juge Sylvie Zimmermann a des preuves de cette surveillance réalisée en juillet 2010 pour identifier les sources du journailste dans l'affaire Bettencourt.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait confirmé jeudi que la DCRI avait bien réalisé des «re