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Libération

Morano: «Il n’y a pas d’écoutes téléphoniques»

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publié le 2 septembre 2011 à 11h24

Des écoutes ? Mais non, voyons. «Il n'y a pas d'écoutes téléphoniques» mais repérage de communication, ce n'est pas la même chose», a assuré ce vendredi matin sur Europe 1 Nadine Morano, reprenant l'expressions de Claude Guéant hier sur France Info, après que l'on a appris que les appels d'un journaliste du Monde qui enquête sur l'affaire Bettencourt ont été pistés.

Et la ministre de l'Apprentissage d'expliquer la différence entre les deux : «Une écoute téléphonique, on écoute vos conversations. Un repérage de communication, c'est savoir les numéros qui ont été en contact, notamment parce qu'il s'agit de savoir quel membre de cabinet, haut-fonctionnaire, qui est soumis au devoir de réserve, qui n'a pas le droit de divulguer des information confidentielles d'un secret d'instruction, est en train de manquer à son devoir de réserve et commet un faute professionnelle.»

La ministre a aussi répondu à François Hollande, qui parlait hier de «République suspecte» dans le climat actuel. Tout au contraire, «la République n'aura jamais été aussi irréprochable», réplique Morano. «Pour la première fois, les comptes de l'Elysée sont contrôlés chaque année, en toute transparence. Et les indemnités du président de