Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche et candidat à la primaire du PS, déclare dans un entretien au Figaro qu'il ira «jusqu'au bout de sa candidature» et affirme qu'il n'a commis «aucune faute» dans une affaire dans laquelle il est mis en examen.
«Mes concurrents ont été invités aux journaux télévisés de 20 heures. On me le refuse. J'irai jusqu'au bout de ma candidature», a-t-il déclaré au site internet du Figaro. Le PRG tient actuellement son université d'été à Seignosse (Landes).
Jeudi, le parquet de Bordeaux a confirmé que Jean-Michel Baylet était mis en examen depuis le 23 juin 2009 pour «infraction au code des marchés publics», c'est-à-dire favoritisme, dans une affaire concernant les conditions de mise en concurrence pour le marché du bulletin trimestriel du conseil général.
Baylet explique au Figaro qu'il ne «souvenait même pas» de cette mise en examen et pensait que cette affaire avait «été classée». «Apparemment, il n'en est rien. Elle ressort opportunément… Il faut dire d'où vient ce mauvais coup: l'UMP du Tarn-et-Garonne ne cesse de chercher par voie judiciaire ce qu'elle n'arrive pas à obtenir par la voie démocratique», poursuit-il.
Il affirme qu'elle ne porte que sur «un montant de 800 euros».