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Libération
de notre envoyé spécial

Copé: la méthode Coué de l'unité

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Jean-François Copé et Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille. (JBP)
publié le 3 septembre 2011 à 13h41
(mis à jour le 3 septembre 2011 à 14h41)

«Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare». Jean-François Copé l'a martelé sur tous les tons, hier, lors de la première journée de l'université d'été de l'UMP à Marseille. Comme s'il avait besoin de s'en convaincre, lui qui a eu à gérer hier la grosse colère de Jean-Pierre Raffarin («un ami très cher») contre Nicolas Sarkozy et les tacles à distance de Patrick Devedjian.

Vice-président du Conseil national de l'UMP, Raffarin était attendu ce matin à Marseille, où il devait recevoir une belle ovation du Campus du mouvement présidentiel en attendant de voir le président de la République la semaine prochaine. Il y avait urgence à arrondir les angles avec l'ancien Premier ministre, qui a fait part de sa mauvaise humeur hier sur son blog. «Les déclarations brutales à mon endroit, en mon absence, de Nicolas Sarkozy sont surprenantes et méritent clarification», écrit Jean-Pierre Raffarin. Ambiance.

Raffarin? «Ringard» et «has been»

Et ce ne sont pas les déclarations du député des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, cofondateur de la Droite populaire, qui peuvent aider à ramener l'unité, au moins de façade, dans le parti présidentiel : Luca a en effet qualifié Raffarin de «ring