Si Dominique Strauss-Kahn n'a pas décroché un mot aux caméras et micros à son arrivée en France ce dimanche matin, ses amis politiques s'en donnent à cœur joie, invités des plateaux télé et des radios. Florilège.
- François Pupponi (strauss-kahnien), député PS et maire de Sarcelles: «Il n'y a rien a fêter, pas question de fêter. DSK a traversé une période terrible, il a été injustement accusé, il a tout perdu. On attend de le revoir avec beaucoup d'affection. Il faut laisser DSK et Anne Sinclair respirer. Il s'exprimera lorsqu'il en aura envie. Mais laissons-le arriver, laissons-le souffler un peu.»
- Jérôme Coumet, maire PS du XIIIe arrondissement de Paris, présent à l'arrivée de DSK à Roissy: «Je l'ai trouvé souriant. Il doit s'exprimer devant les Français assez rapidement sur ce qu'il a vécu, c'est prévu. On parlait d'un 20H00 assez rapidement.»
- Jean-Marie Le Guen (proche de DSK): «DSK n'est plus candidat à l'élection présidentielle. Il ne reviendra pas à la vie politique classique en tout état de cause avant plusieurs mois. Soyons tout à fait sereins là-dessus. Je pense que DSK était l'une des quelques personnalités capables d'aider l'Europe à sortir le continent de la crise dans laquelle il s'enfonce. Nous sommes devant une crise considérable: on a besoin d