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Billet

Le Campus UMP, c'est aussi une histoire de chiens

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audrey_sel/Flickr
publié le 4 septembre 2011 à 1h59
(mis à jour le 4 septembre 2011 à 9h51)

A chacun son chien. Agacé que les consignes d'unité aient selon lui rendu impossible tout débat d'idées à l'université d'été de l'UMP à Marseille, Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, a résumé son amertume par cette citation de Maurice Barrès: «Il vaut mieux le chien qui mordille que le mouton qui suit». Le berger Copé a adoré.

Ex-proche de Nicolas Sarkozy, Devedjian s'est par ailleurs  demandé malicieusement si la vocation du Campus de l'UMP est d'être une «université d'été» ou une «caserne»«Je m'attendais à trouver ici davantage un lieu de liberté intellectuelle et d'échanges, fut-ce dans la diversité, que d'entendre des adjudants», a-t-il taclé hier.

Dans une interview au Monde paru au premier jour du Campus, le même Devedjian se désolait déjà de ne trouver «nulle part» dans les propositions de l'UMP le «projet de société» qui réponde aux «angoisses d'une société bouleversée par la mondialisation». Autant dire que ses déclarations ont mis d'une humeur de chien certains de ses collègues.

De chien, il en a aussi été question dans la bouche de Bruno Lemaire. Interrogé lors d'une rencontre avec la presse à propos de son objectif d'un «programme à zéro euro» et plus précisément sur les niches fiscales qu'il faudra du coup raboter, le délégué général de l'UMP e