Roissy, hier, 7 h 05 : atterrissage du vol AF017 d’Air France en provenance de New York. A bord : Dominique Strauss-Kahn et son épouse, Anne Sinclair. L’ancien directeur du FMI s’était présenté la veille, peu avant 17 heures (heure locale), à l’aéroport Kennedy, où, trois mois et trois semaines plus tôt, le 14 mai, deux officiers de police new-yorkais étaient venus lui demander de quitter l’avion et de les suivre.
Cette fois, tout s'est bien passé. A l'embarquement comme à l'arrivée, DSK, jean bleu, veste noire et chemise ouverte, arborait son plus grand sourire, sa meilleure arme pour tenir à distance les dizaines de photographes et cameramen qui ont suivi le couple à New Yok puis à Paris, jusqu'à leur domicile de la place des Vosges. Refermant la porte de l'immeuble, DSK leur a adressé un petit signe de la main. Un peu plus tard, Jack Lang est sorti de chez lui en voisin (il habite aussi place des Vosges) pour dire combien il était «heureux, parce que je les aime et je les respecte» et «parce qu'ils sont enfin libérés de cette situation humiliante».
Ces images de «centaines de caméras braquées» sur DSK, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, les a trouvées «bien dérisoires et décalées». Quant à la mère de Tristane Banon, Anne Mansouret, elle s'est dite hier«choquée par le côté médiatique de ce retour», qu'elle juge «indécent». S'il en a fini avec la plainte au pénal dans l'affaire Diallo, la plainte au civil