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Interview

Règle d'or: «Royal n’a pas de divergence avec le PS mais elle va un cran plus loin»

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La candidate à la primaire veut inscrire la règle d'or dans la Constitution en 2012, si elle est élue. Jean-Louis Bianco, un proche, estime qu'«à l’heure où d’autres pays en Europe en parlent, ce serait une erreur de dire "nous jamais"».
Ségolène Royal, le 26 juin. (REUTERS)
publié le 5 septembre 2011 à 15h57

«Règle d'or, règle dure», «règle de plomb», «règle d'airain». Pendant l'été, la gauche a convoqué tous les métaux pour dire qu'elle ne tomberait pas dans le «piège» tendu par Nicolas Sarkozy. Le gouvernement a besoin du PS pour réunir les trois cinquièmes du congrès – députés et sénateurs – afin d'inscrire dans la Constitution ce principe de retour à l'équilibre budgétaire à partir de 2013. En cas de blocage, la droite aurait beau jeu de faire porter le chapeau à l'opposition.

Opposés à la règle d'or façon Sarkozy, François Hollande et Ségolène Royal ont toutefois apporté des nuances, ce week-end. Le premier a répété sa suggestion d'une «loi de programmation» sur la réduction des déficits après la présidentielle. La seconde est allée plus loin, en qualifiant la règle d'or de «très bonne règle» et en proposant de la faire voter «en début de mandat».

Le député Jean-Louis Bianco, proche de la candidate à la primaire, estime que celle-ci «veut envoyer un signal fort pour qu'on ne puisse pas taxer les socialistes d'irresponsabilité».

On croyait le PS unanime