Décidément, les retours de vacances de l'UMP ont du mal à éviter une sortie de mauvais goût, frisant la xénophobie, d'un responsable national. Après les «Auvergnats» de Brice Hortefeux à Seignosse en 2009, Alain Marleix a fait cette année à Marseille dans le «Coréen national»… Répondant samedi à un journaliste de Public Sénat qui l'interrogeait sur les sénatoriales en marge du campus de la majorité, le «Monsieur élections» de l'UMP a déclaré au sujet de possibles listes dissidentes à gauche : «Aussi dans l'Essonne, où notre Coréen national, Jean-Vincent Placé, va avoir chaud aux plumes !»
«Amour». Né en Corée du Sud avant d'être adopté par une famille normande en 1975 et naturalisé deux ans plus tard, Placé, conseiller politique de la numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), Cécile Duflot, et leader d'une liste d'union de la gauche aux sénatoriales de septembre en Essonne, s'est dit «choqué» par le terme employé par l'ancien secrétaire national aux Collectivités territoriales : «M. Marleix stigmatise ceux qui n'ont pas une bonne tête de Français», affirme-t-il à Libération. «Je suis français depuis trente-quatre ans et uniquement français, poursuit-il agacé. Je suis vice-président de la région Ile-de-France, chevalier de l'Ordre national du mérite. Je ne me suis jamais réclamé de la diversité et je suis même raillé par mes propres amis écologistes pour l'amour que je porte à la