Jean-Louis Borloo vient de franchir un pas supplémentaire dans sa course à l'Elysée. Sans pour autant se dévoiler un peu plus. Mardi soir, il inaugurait, dans le Marais, les locaux de l'association «O comme Oxygène» devant une centaine de personnes.
Dans l'assemblée, Pierre Cardo, ancien maire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) et aujourd'hui président de l'Aurorité de régulation des activités ferroviaires nommé... par Nicolas Sarkozy.
Oxygène, présidée par Véronique Lartigue, ancienne élue de Valenciennes (Nord), créée à l'occasion des régionales de 1992, reprend du poil de la bête à l'occasion de la prochaine présidentielle. Une association entre le «think tank», la boîte à idées et le comité de soutien. Avec éventuellement, en plus, l'idée de rameuter d'éventuels généreux donateurs pour financer la future campagne électorale. «Oxygène n'a pas d'argent. Ce n'est pas une quête, juste une information», n'a pas manqué de plaisanter Jean-Louis Borloo.
«Dans quelques temps, je parlerai aux Français»
Pour soutenir la candidature du président du Parti Radical Valoisien et chef de file de l'Alliance, républicaine, écologiste et sociale (Ares), nouvelle dénomination du rassemblement centriste, Oxygène se veut un rassemblement de personnes issues de la société civile. «Notre projet vise à réunir ceux qui, constat fait des valeurs partagées, n'auront d'autre but que de les faire entendre et triompher pendant la campagne présidentielle, mais aussi après l'élection, sans entrave de discipline d'appareil, de courant, ou de