«Pendant la crise, même si personne ne le croit, les statistiques sont formelles: le pouvoir d’achat a progressé.»
Nicolas Sarkozy vendredi, lors d'une table ronde dans les Vosges
INTOX
Nicolas Sarkozy ne laissera pas dire que sa grande promesse de campagne de 2007, le pouvoir d'achat, n'a pas été tenue. Pour cela, le Président est prêt à beaucoup de mauvaise foi. Vendredi, il a affirmé lors d'une table ronde : «Pendant la crise, même si personne ne le croit, les statistiques sont formelles : le pouvoir d'achat a progressé.» Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, l'avait dit dans les mêmes termes la veille, sur Europe 1 : «Le président de la République est resté, malgré la crise, le président du pouvoir d'achat. Un certain nombre de Français ont souffert de la crise, incontestablement. Mais, globalement, malgré celle-ci, le pouvoir d'achat moyen des Français a continué à augmenter, même pendant la période la plus rude de la crise.» Fin juin déjà, Sarkozy s'était livré à un numéro sur le même thème lors d'une conférence de presse, prenant à témoin les journalistes présents : «Sur la question du pouvoir d'achat, nous aurons un mal infini à convaincre. Mais vous, qui êtes des professionnels, qu'est ce qu'ils disent les indices officiels et indépendants ? Qu'est ce qu'ils disent ? Que, même au cœur de la crise, le pouvoir d'achat a progressé en France. Est-ce que je me trompe ? Oui ou non ? Est-ce que les in