Pierre Charon, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, a déposé mardi sa liste aux sénatoriales à Paris, concurrençant ainsi celle investie par l’UMP, conduite par Chantal Jouanno, et s’exposant ainsi à une exclusion du parti présidentiel.
Longtemps ami très proche de chef de l'Etat, Pierre Charon, 60 ans, conseiller UMP de Paris, décrit dans un communiqué cette liste comme «complémentaire» de celle de la ministre des Sports.
Il a annoncé dans le même temps qu'il «démissionnait de (ses) fonctions auprès du ministre de la Ville, en charge du Grand Paris, ainsi que de la présidence de l'établissement public industriel et commercial du Domaine national de Chambord», afin de se «consacrer exclusivement à la campagne».
Charon a rappelé que sa liste avait obtenu, en juin, lors du vote des grands électeurs UMP de la capitale, «le vote de 13 conseillers de Paris, soit 174 grands électeurs, ce qui équivaut déjà à un siège de sénateur». En fin de journée sur i-Télé, il a minimisé l'impact de sa dissidence sur le résultat de la liste officielle, en affirmant que Jouanno serait élue dans tous les cas de figure. «Elle sera forcément élue, elle est tête de liste. En restant au lit, elle est tête de liste... Qu'elle soit sur les tatamis ou au lit, elle est tête de liste. Elle sera donc élue ! Moi, c'est un peu différent (...) Il y a des élus et des nommés», a-t-il lâché à propos de l'ancienne championne de karaté.
Avant même cette intervention, la dir