Voilà le trio chargé de veiller à la régularité de la consultation socialiste saisi d'une véritable colle: que faire de la batterie d'études d'opinion sur les candidats à la primaire, alors que leur côté aléatoire embarrasse jusqu'aux sondeurs ? Montée plusieurs fois au créneau sur la question des sondages, Delphine Batho a écrit mardi à la Haute autorité des primaires pour que la compétition ne se déroule pas dans «une zone de non-droit sondagière» et «sous la pression d'enquêtes d'opinion discutables».
Corps électoral inédit - les sympathisants sont, pour la première fois, invités à participer au scrutin -, échantillons de sondés «certains d'aller voter» très réduits et différents selon les instituts, questions sur l'organisation de la primaire, etc. Cette équation à multiples inconnues (à lire: notre éclairage de vendredi) «est de nature à perturber la sincérité du débat et l'égalité entre les candidats aux primaires citoyennes», reproche Delphine Batho.
La députée, proche de Ségolène Royal, demande à la Haute autorité qu'elle «édicte des règles aux instituts, obtienne la publication d'un avertissement ainsi que d'une période d'interdiction de publication». «Ce