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Primaire PS: la Haute autorité interpellée sur les sondages

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L'instance chargée de veiller à la régularité de l'élection d'octobre a été saisie par Delphine Batho. La mandataire de Ségolène Royal demande que la compétition ne se déroule pas «sous la pression d’enquêtes d’opinion discutables».
Les candidats à la primaire, lors de la clôture de l'université d'été du PS à La Rochelle (Stephane Mahe / Reuters)
publié le 7 septembre 2011 à 14h54
(mis à jour le 7 septembre 2011 à 18h02)

Voilà le trio chargé de veiller à la régularité de la consultation socialiste saisi d'une véritable colle: que faire de la batterie d'études d'opinion sur les candidats à la primaire, alors que leur côté aléatoire embarrasse jusqu'aux sondeurs ? Montée plusieurs fois au créneau sur la question des sondages, Delphine Batho a écrit mardi à la Haute autorité des primaires pour que la compétition ne se déroule pas dans «une zone de non-droit sondagière» et «sous la pression d'enquêtes d'opinion discutables».

Corps électoral inédit - les sympathisants sont, pour la première fois, invités à participer au scrutin -, échantillons de sondés «certains d'aller voter» très réduits et différents selon les instituts, questions sur l'organisation de la primaire, etc. Cette équation à multiples inconnues (à lire: notre éclairage de vendredi) «est de nature à perturber la sincérité du débat et l'égalité entre les candidats aux primaires citoyennes», reproche Delphine Batho.

La députée, proche de Ségolène Royal, demande à la Haute autorité qu'elle «édicte des règles aux instituts, obtienne la publication d'un avertissement ainsi que d'une période d'interdiction de publication». «Ce