Menu
Libération
Repères

Affaire Guérini. Repères

Article réservé aux abonnés
par
publié le 8 septembre 2011 à 0h00

«On ne pouvait demander à Eric Woerth et Michèle Alliot-Marie de démissionner si nous-mêmes ne mettons pas devant ses responsabilités un président de conseil général !»
Arnaud Montebourg hier, à Libé, auteur d'un rapport interne au PS de 144 pages sur le système Guérini

Venu de Corse en 1956, Jean-Noël Guérini (60 ans) est devenu en 1998 président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Il visait depuis la mairie de Marseille avec l'aide de son frère Alexandre, bras droit politique volontiers menaçant. Alexandre Guérini a fait fortune en travaillant pour des collectivités locales, et en revendant à deux reprises ses sociétés à des filiales de Veolia. Cela ne l'empêchait pas de continuer le business. Avec, parfois, l'aide de son frère.

François Bernardini, maire d'Istres, veut réintégrer le PS. En 1998, mis en examen pour détournement de fonds, il avait dû laisser la présidence du département à Guérini. Il a purgé une peine de cinq ans d'inéligibilité.

Un responsable PS condamné pour corruption
En lever de rideau de la convocation cet après-midi de Jean-Noël Guérini chez le juge Duchaine, Bernard Granié, président socialiste du Syndicat d'agglomération nouvelle Ouest Provence (six communes dont Istres et Fos-sur-Mer), a été condamné hier par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à deux ans de prison ferme, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour corruption passive. Entre 2003 et 2006, il a r