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Libération
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

A Nice, Marine Le Pen entre dédiabolisation et starification

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Le FN en campagnedossier
Marine et Jean-Marie Le Pen, le 10 septembre 2011 à Nice pour l'ouverture des "Journées d'été de Marine 2012". (© AFP Valery Hache)
publié le 10 septembre 2011 à 19h32

Le Front National, version Marine Le Pen, c'est désormais string et teasing. Pour l'ouverture de ces premières journées d'été avec la nouvelle présidente du parti d'extrême droite, la flamme tricolore, symbole du parti depuis sa création a disparu du décor de fond, tricolore tout de même, de l'immense tribune du palais des congrès de Nice. La petite flamme n'apparaît plus que sur des petits strings en coton blanc en vente à la boutique du FN, au milieu des briquets et des casquettes.

De même que ces journées d'été ne sont plus celles du FN mais «les journées d'été Marine 2012». «Elle a quand même pris un peu la grosse tête», confie un membre du bureau politique. Une manière de se poser pour elle en candidate à la présidentielle, au dessus des partis.

Quant au teasing, il a été pratiqué, tout au long de la matinée de samedi, par les cadres du parti pour annoncer le ralliement «d'une importante personnalité issue de la société civile dont le nom allait être divulgué en début d'après-midi seulement sur un site Internet».

Vers 13 heures, le nom d'Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements généraux était révélé. Sur le site de causeur.fr, l'ancien grand flic déclare qu'il faut «arrêter avec la diabolisation de Marine Le Pen, injuste et absurde à cause de son nom. Marine Le Pen est sympathique, respectable et républicaine».

Plus tard, Paul-Marie Couteaux, ancien député europ