Martine Aubry (PS) a jugé, ce lundi, «extrêmement graves» les propos de l'avocat Robert Bourgi, qui a fait état de financements occultes de chefs d'Etat africains à l'ex-Président Jacques Chirac, mais a souhaité «attendre les faits». «Je pense aussi qu'il y a des règlements de comptes au sein de l'UMP. Moi, comme toujours, j'attends les faits, j'attends la justice», a expliqué la candidate à la primaire socialiste sur France Bleu Hérault.

Au lendemain de l'interview au JDD de Me Bourgi qui a décrit en détail des remises de fonds par valises de chefs d'Etat africains qu'il aurait réalisées entre 1997 et 2005 auprès de Jacques Chirac et de celui qui fut son secrétaire général à l'Elysée et Premier ministre, Dominique de Villepin, Ségolène Royal a, elle, souhaité «un bon coup de balai». Parlant de «spectacle affligeant», de «règlements de comptes nauséabonds», elle a appelé sur Europe 1 à «remettre de l'ordre moral juste» face à une «très grave affaire qui révèle des moeurs politiques totalement dégradées».

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, a estimé sur i-Télé qu'il fallait une enquête. Ces révélations dévoilent «un climat absolument détestable». Elles «expliquent la complaisance avec certains rég