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La primaire PS, objet politique mal identifié

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Les Français interrogés dans le sondage Viavoice/Libération jugent l'exercice proposé par les socialistes intéressant en terme de «démocratie», mais «compliqué» et «artificiel».
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publié le 12 septembre 2011 à 19h15
(mis à jour le 12 septembre 2011 à 19h38)

L'échéance approche et la primaire socialiste demeure un objet politique mal identifié. Jeudi, les six candidats à l'investiture du PS pour la présidentielle vont débattre de leurs propositions. Et le 9 octobre, les sympathisants de gauche sont appelés à voter. Un louable exercice de démocratie, reconnaissent les Français interrogés dans le cadre de notre sondage Viavoice (1). Mais trop «compliqué» et «artificiel».

Pour 25% d'entre eux, «démocratie» est le premier mot qu'ils citent quand on leur parle de la primaire. Mais ils sont aussi 25% à trouver qu'elle est «artificielle», 24% à la juger «compliquée», 21% à citer le mot «confusion», 18% à parler de «divisions». Bref, le bel exercice de démocratie voulu par le PS n'a toujours pas réussi à susciter le grand élan espéré.

Côté candidats, François Hollande conforte sa position de leader, à 55% de popularité, creusant l'écart avec Martine Aubry à 45% (-4) et Ségolène Royal à 33% (-1). Manuel Valls à 30% (+ 4) et Arnaud Montebourg à 27% (+ 3) progressent. Mais ils restent pour nombre de personnes interrogées (respectivement 26 et 27%) de parfaits inconnus. Attention: il ne s'agit en aucun cas d'intentions de vote mais de cotes de popularité, la question pos