Dans la course à l'investiture PS, les sondages concentrent les critiques, notamment de la part des candidats eux-mêmes. Corps électoral incertain, échantillons trop faibles, absence de redressement... Il n'existe pas de précédent qui invalide ou confirme la représentativité des résultats. Mais d'autres élections s'en rapprochent en France et à l'étranger et permettent de cerner les difficultés rencontrées par les instituts.
Avec la primaire citoyenne, sondeurs et médias tiennent là un jouet dernier cri, tout nouveau tout beau. Mais sans mode d'emploi. Pour la première fois un parti politique français va organiser une consultation ouverte à tous. L'absence de précédent rend difficile les critères d'analyse et de redressement des chiffres fournis par les instituts. Mais des parallèles avec les expériences sur les élections internes en France et sur les primaires à l'étranger permettent d'établir quelques éléments de repères.
En France, les instituts de sondage se sont déjà penchés sur le cas d'élections internes d'un parti. La différence avec la primaire PS est que le vote était réservé aux adhérents.
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