Pas tout à fait des retrouvailles, mais au moins l'esquisse d'un pas de deux entre les centristes de l'UMP et le Modem de François Bayrou. Vendredi, pour la première journée de l'université d'été du Modem à Hyères, sur la presqu'île de Giens (Var), Pierre Méhaignerie, «toujours» membre du conseil national du parti sarkozyste, a-t-il tenu à préciser, et président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, a fait une apparition prévue de longue date.
«L'amitié, les convictions partagées et le livre de François Bayrou se rapprochent de ce que je crois bon pour l'avenir de la France», a déclaré l'ancien président du Centre des démocrates sociaux et actuel vice-président du conseil national de l'UMP. «Ce qui nous a séparés, c'est la stratégie. La majorité de demain, qu'elle soit autour de François Bayrou ou de Nicolas Sarkozy, aura besoin de la famille centriste, alors que le programme du PS nous éloigne des socialistes. Je souhaite que nous nous réunissions plutôt autour d'une majorité UMP-Modem-centristes», a ajouté la figure emblématique des centristes progouvernement.
Pourtant, arrivant quasi bras dessus bras dessous avec Pierre Méhaignerie, et après le rappel incontournable de l'amitié qui les unit, François Bayrou n'a pas manqué de rappeler qu'«on ne peut pas employer le mot "centre" s'il n'y a pas l'indépendance. J'ai toujours cru que le centre était au centre quand il s'affirmait central. Il y a la nécessité d'envisager u