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VERBATIM+VIDEO

DSK: «Un piège ? C'est possible. Un complot ? Nous verrons...»

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publié le 18 septembre 2011 à 19h57
(mis à jour le 19 septembre 2011 à 1h50)

Dominique Strauss-Kahn était dimanche soir l’invité du journal de 20h de Claire Chazal. Un joli coup offert à cette proche amie d’Anne Sinclair. Pour cette première interview de DSK depuis quatre mois et le fameux épisode de la suite 2806, TF1 tablait sur 12 millions de téléspectateurs.

Costume noir et cravate foncée, l’air grave, DSK était bien sûr venu avec un discours millimétré par ses avocats et ses communicants. Verbatim intégral.

-->Et retrouvez l'intégralité de l'interview en vidéo en fin d'article

Sa version des faits:

«Beaucoup de gens se sont exprimés sur cette affaire, sauf moi. J'avais dit que je voulais parler d'abord devant les Français. J'ai toujours clamé mon innocence et je suis content, ce soir, alors que les charges qui étaient énoncées contre moi sont tombées, de pouvoir m'exprimer.»

«Alors qu'est-ce qui s'est passé ? Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression, ni aucun acte délictuel. C'est le procureur qui le dit, ce n'est pas moi. Ce qui s'est passé, c'est une relation non seulement inapropriée mais plus que ça, une faute.»

«Une faute vis-à-vis de ma femme, de mes enfants, de mes amis, mais aussi une faute vis-à-viset des Français qui avaient placé en moi leur espérance de changement. De ce point de vue là, il faut bien le dire, j'ai manqué mon rendez-vous avec les Français.»

Un rapport sexuel tarifé?

«Ce n'était pas un rapport tarifé. Est-ce que c'était une faiblesse ? Je crois que c'est plus grave qu'une faiblesse, c'est une faute morale. Et je n'en suis pas fier. Je la regrette infiniment, je l'ai regrettée tous les jours au long de ces qua