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Libération

La double menace d’un procès au civil et de la plainte Banon

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Malgré l’abandon des poursuites au pénal, DSK est encore loin d’être tiré d’affaire.
publié le 19 septembre 2011 à 0h00

Depuis le 23 août, date de l'abandon des charges pesant contre DSK par le procureur du comté de New York, Cyrus Vance Jr., Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, répète la même chose : il veut que l'ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI) «comparaisse devant un jury». La plainte au civil, déposée dès le 8 août devant un tribunal du Bronx, est donc toujours maintenue. La semaine dernière, le juge Douglas McKeon a même donné aux avocats de DSK jusqu'au 26 septembre pour «répondre ou s'opposer» à la procédure.

Depuis qu'il a pris, à la mi-juin, la défense de la femme de chambre qui a accusé DSK d'agression sexuelle dans une suite du Sofitel de New York, le 14 mai, Kenneth Thompson n'a jamais caché son intention d'intenter une action au civil. Mais, pour l'avocat, un procès au civil représente surtout la seule possibilité de percevoir des compensations financières de la part de l'ex-ministre socialiste. La plainte évoque ainsi les blessures «physiques, émotionnelles et psychologiques» faites à Nafissatou Diallo, et réclame un dédommagement financier.

Arrangement. Selon des informations obtenues par Libération, Kenneth Thompson est toujours à la recherche de femmes qui auraient été «potentiellement harcelées» par DSK et qui pourraient témoigner. Il compte aussi s'appuyer sur les jurés locaux du Bronx, souvent plus favorables au plaignant. Malgré les déclarations, il est toutefois possible que les de