Menu
Libération

Martine Aubry: «Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?»

Article réservé aux abonnés
Martine Aubry sur le plateau du "Grand Journal" de Canal +, le 30 août 2011. (AFP / Bertrand Langlois)
par
publié le 19 septembre 2011 à 17h03
(mis à jour le 19 septembre 2011 à 17h13)

"Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?": Martine Aubry a déminé lundi la polémique naissante sur sa présumée candidature par défaut à la primaire PS, après les propos de DSK reconnaissant un pacte existant entre eux mais surtout sa ferme intention de se lancer.

Interrogée par des journalistes lors d'un déplacement à Nice, celle qui s'est lancée dans la course fin juin a contesté l'affirmation selon laquelle Dominique Strauss-Kahn avait déjà pris sa décision de son côté au moment où il a été arrêté à New York le 14 mai, après des accusations de crimes sexuels.

"Le problème se posait de savoir qui serait candidat et qui serait le mieux placé. La décision n'avait pas été prise et le moment venu j'ai pris ma propre décision et je l'ai annoncée", a déclaré Martine Aubry.

"Quand on appelle pacte +avez-vous travaillé ensemble?+ c'est oui, quand on dit +est-ce que la décision était prise+ (que l'un s'effacerait devant l'autre, ndlr), c'est non", a-t-elle ajouté. "D'ailleurs je n'aime pas tellement ce terme" de pacte.

Soumise à plusieurs relances sur le même thème, la maire de Lille a interrogé: "Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?"

Vous n'êtes pas la candidate par défaut ? "Non, je suis la candidate qu'il faut, voilà le bon slogan", a-t-elle rétorqué en riant. Il n'y a pas de "baiser de la mort" dans les propos de DSK? "Mais ça veut dire quo