Arnaud Montebourg, candidat à la primaire PS, a dit lundi sur Europe 1 qu'il n'avait pas été «convaincu» par Dominique Strauss-Kahn. «Mais mon avis importe peu, a poursuivi le député de Saône-et-Loire. Ce qui compte, c'est que nous tournions cette page qui n'a pas été seulement l'humiliation d'un homme, mais une humiliation collective et nationale». Pour Montebourg, l'ex-directeur général du FMI «aurait pu, il aurait dû présenter des excuses afin que nous puissions parler d'autre chose». «Je crois qu'il devrait s'astreindre à un silence méthodique. Nous avons besoin de pouvoir travailler tranquillement, sans être obligés de commenter un fait divers», a ajouté le candidat à la primaire.
Ségolène Royal, également candidate, a dit lundi sur RTL retenir de l'intervention de Dominique Strauss-Kahn «l'envie de tourner la page», ce qu'elle-même juge souhaitable comme téléspectatrice. «A la fois il l'a laissé entendre, mais aussi l'envie pour le téléspectateur, la téléspectatrice que j'étais, l'envie de tourner maintenant la page, de permettre aux Français de passer à autre chose, d'élever le débat politique». «Cette émission a permis de clore quelque chose qui nous a beaucoup trop occupés», a-t-elle poursuivi. Pourrait-il siéger dans son gouvernement si elle accédait à l'Elysée? «Je pense que ce n'est plus d'actualité», a répondu la présidente de Poitou-Charentes. «