Maxime Gremetz, qui a démissionné en mai de son mandat de député de la Somme (apparenté PCF), a été débouté mercredi par le tribunal de grande instance de Paris de l'action qu'il avait engagée contre l'Assemblée nationale après avoir écopé d'une sanction inédite fin mars.
«Ca fait 32 ans que je suis député et je suis toujours classé dans les premiers parce que je travaille», avait tonné le député lors de l'audience du 6 juillet, avant d'ajouter: «Je veux défendre mon honneur, ma dignité et encore plus la démocratie française qui va de mal en pis.»
Cette affaire trouve son origine dans une algarade survenue le 16 mars au Palais Bourbon, lors d'une réunion sur la crise nucléaire au Japon.
«Les ministres, vous faites dégager vos voitures, s'il vous plaît!», avait lancé Maxime Gremetz en débarquant au beau milieu de cette réunion solennelle, retransmise à la télévision, à laquelle participaient notamment Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Eric Besson (Industrie), la dirigeante d'Areva, Anne Lauvergeon, les responsables de la sûreté nucléaire et de nombreux parlementaires.
Action «non fondée»
Il était revenu à la charge dix minutes plus tard contre ces voitures selon lui mal garées. Le ton était monté, et la retransmission télévisée interrompue à deux reprises.
Selon le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, une violente altercation avec