A une quinzaine de jours du premier tour de la primaire, la candidate Aubry étoffe son dispositif de web-campagne. Ce vendredi en fin d'après-midi, son équipe va lancer de nouveaux outils collaboratifs. Les près de 20.000 «volontaires» inscrits sur martineaubry.fr comme les 15.000 abonnés à sa lettre d'information recevront «les moyens d'être leur propre directeur de campagne», explique Emile Josselin, responsable de la web-campagne d'Aubry.
Une formulation un peu pompeuse pour un outil plutôt efficace, qui permettra à chacun des «volontaires» d'intégrer les contacts qu'il a recueillis sur le terrain, mais aussi de charger son propre répertoire. Une fois cette étape franchie, et après validation des dits contacts, chaque «directeur de campagne» pourra alors gérer sa tribu en délivrant lui-même la parole de Martine Aubry, en envoyant des messages de son choix ou en fournissant le lien permettant d'accéder aux kits de campagnes, etc.
Une sorte de décentralisation de la web-campagne à l'échelle du réseau de chaque «volontaire». «
Une des leçons que les socialistes ont tirées de nombreuses campagnes, notamment municipales, mais aussi de la campagne de Barack Obama en 2008
, explique Josselin,
c'est que les sympathisants comme les Français ont tendance à davantage écouter les messages de personnes qu'ils connaissent physiquement. C'est ce qui fait le succès du porte-à-porte depuis toujours.
» Et Josseli