Ils ont dû coincer le pied dans la porte de certaines mairies, négocier des prix de location gonflés, insister pour avoir une salle plus centrale, plus spacieuse ou revoir leurs ambitions à la baisse. Mais à deux semaines de la primaire, la plupart des sections PS ont trouvé un compromis avec les mairies de droite pour installer leur bureau de vote les 9 et 16 octobre. Trois mois après la publication d'une google map pointant les communes rechignant à prêter une école, une salle municipale ou un gymnase, ou moyennant un tarif exorbitant, «ça va de mieux en mieux», admet-on dans le staff du parti chargé de l'organisation de la consultation dans les 9.500 bureaux de vote: il y a les sections qui ont obtenu gain de cause et celles qui se sont rabattues sur un plan B. La grande majorité des maires ont joué le jeu, mais quelques uns font encore de la résistance. Exemples.
A Compiègne (Oise), c'est dans le gymnase du lycée Charles-de-Gaulle que les sympathisants socialistes iront voter pour désigner leur candidat. «C'est à l'entrée de la ville, totalement excentré, quasiment pas desservi. Pourquoi pas en pleine forêt, dans la clairière de l'armistice à Rethondes?!», s'agace Laurence Rossignol, vice-présidente (PS) du conseil régional de Picardie. La section PS réclamait quatre salles histoire de regr