Le nouveau président du Sénat sera élu par ses pairs samedi en séance publique, sous la présidence du doyen d'âge, par un vote à bulletins secrets à la tribune.
La majorité absolue des suffrages exprimés est nécessaire aux premier et deuxième tours. Si un troisième tour est nécessaire, alors la majorité relative suffit pour gagner, ce qui favorise les jeux d'alliances et les négociations en coulisse.
A 15h00, la séance sera ouverte par l'installation d'un bureau provisoire réunissant le doyen de la haute assemblée (le communiste Paul Vergès, qui démissionnera ensuite, ndlr) assisté de six secrétaires, les six plus jeunes sénateurs.
Après la proclamation de l'ouverture de la session ordinaire 2011-2012 et l'allocution du doyen, ce vote pour désigner l'occupant du «plateau», du nom de la vaste estrade d'où le numéro un du Sénat préside les séances, sera ensuite ouvert.
Jean-Pierre Bel (PS), seul candidat de la gauche sénatoriale désormais majoritaire (elle dispose de 177 sièges sur 348, soit la majorité absolue plus deux voix), fait figure de favori face au président UMP sortant, Gérard Larcher qui se représente.
Valérie Létard, sénatrice du Nord et ancienne secrétaire d'Etat du gouvernement Fillon, défendra les couleurs du centre.
Dans le passé, les élections à la présidence du Sénat les plus mémorables ont nécessité un troisième tour tard dans la nuit, ainsi l'élection d'Alain Poher en 1968, sa réélection en 1989 contre l'avis de son groupe, l'élection en 1992 de René Monory à la