Interrogés en fin d'émission pour leur second débat télévisé (lire pages 10-11) sur la morale et la politique, les six candidats à la primaire socialiste ont réagi aux derniers développements de l'affaire Bettencourt et la mise en examen annoncée du procureur Courroye. Interrogé le premier, Arnaud Montebourg avait pourtant miné le terrain en lançant que la corruption n'était «ni de droite ni de gauche», avant de faire un parallèle entre les affaires touchant les proches de Sarkozy et la mise en cause de Jean-Noël Guérini à Marseille. «Il est nécessaire que les socialistes fassent le ménage chez eux», a insisté le député de Saône-et-Loire, poussant Martine Aubry à répliquer : «Je le dis amicalement à Arnaud : respecter l'indépendance de la justice, c'est éviter de parler avant que la justice ait dit la vérité.» Du coup, Ségolène Royal en a rajouté, demandant que «tout élu condamné pour des faits relevant de peine privative de liberté» soit «démis de ses fonctions et inéligible à vie». Manuel Valls a recadré la discussion, expliquant qu'il était «effrayé par l'amalgame de notre débat», avec «d'un côté Hortefeux, Guéant, Squarcini, Péchenard et de l'autre Guérini», au moment où «trois Français sur quatre pensent que les politiques sont corrompus». «Il y a des lois sur le financement des partis politiques. Elles doivent être appliquées», a-t-il poursuivi, rappelant qu'il avait demandé «
Les socialistes à l’attaque sur la morale politique
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publié le 29 septembre 2011 à 0h00
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