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Libération

Péchenard et Squarcini devraient «être démissionnés»

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publié le 29 septembre 2011 à 8h34

François Hollande, candidat à la primaire PS, a estimé jeudi sur Canal + que les hauts responsables policiers Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, convoqués par une juge dans le cadre de l'affaire des «fadettes», devraient «être démissionnés» par le ministre de l'Intérieur.

Le député de Corrèze a en revanche estimé que, convoqué par la juge Sylvia Zimmermann dans la même enquête, Philippe Courroye devait lui-même décider s’il peut rester procureur de Nanterre.

«Il y a de hauts fonctionnaires de la police qui ont manqué à l'application de la loi», a lancé M. Hollande à propos du dossier d'espionnage présumé de journalistes du Monde enquêtant sur l'affaire Bettencourt.

«Il y a eu des interceptions téléphoniques», «ils ont, contre toutes les règles de la procédure, essayé de savoir qui a téléphoné à qui, ils sont convoqués par un juge, le ministère de l'Intérieur est informé qu'il y a eu manquement. Ces fonctionnaires devraient être démissionnés. Les deux», a lancé le responsable socialiste.

Qui doit le décider? «Le ministre de l'Intérieur, sauf si lui-même a laissé faire ce manquement, a organisé même ces interceptions. Alors, on ne serait plus dans une affaire administrative», mais «dans une affaire d'Etat», selon l'ancien numéro un du PS.

Le cas de Philippe Courroye est différent à ses yeux. «C'est un magistrat» et «là, c'est une affaire d'intime conviction: est-ce qu'il peut, dans la situation où il