Elle termine cette semaine de campagne primaire un peu sur les genoux mais «sereine». Martine Aubry vient d'arpenter le marché du Merisier, ce samedi à Trappes, à une quarantaine de kilomètres de Paris, au terme d'un marathon de sept jours, de la Haute-Normandie aux Landes en passant par un débat télévisé à Paris, le congrès HLM à Bordeaux et une cantine bio en Dordogne. «Je suis sereine, je suis la candidate des Français qui veulent vraiment un changement profond», dit-elle aux volontaires de sa campagne avec qui elle boit un verre de Schweppes Passion à la mi-journée dans le local de la fédé PS des Yvelines.
A Trappes, une des communes les plus modestes de France – aujourd'hui dirigée par un socialiste après une longue lignée d'édiles communistes – l'abstention bat des records année après année. Or, la participation est l'une des clés de réussite de la primaire des 9 et 16 octobre. Une petite «carte pour les primaires», ressemblant à s'y méprendre à une carte d'électeur, a été imprimée par les Aubrystes du cru, contenant les adresses des bureaux de vote pour dimanche prochain et un petit laïus de la maire de Lille qui veut changer la France pour que «la vie de chacun soit meilleure demain».
Hamon : «C’est son identité réelle qui rejaillit là»
L'ancienne ministre de l'Emploi «joue à domicile», dans les quartiers populaires, assure Benoît Hamon. Le porte-parole du PS briguera la circonscription de Trappes aux prochaines législatives, ravi de l'accueil réservé par les habitants à sa candidate