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Borloo renonce à la présidentielle

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A sept mois de l'élection, le patron du Parti radical qui s'était émancipé de l'UMP estime que la dynamique centriste est insuffisante et que sa candidature ajouterait de «la confusion».
Le président du Parti Radical, Jean-Louis Borloo. (© AFP Sylvain Thomas)
par L.EQ.
publié le 2 octobre 2011 à 20h19
(mis à jour le 2 octobre 2011 à 21h04)

Il avait promis de «parler bientôt aux Français». C'est chose faite mais... pour annuler leur rendez-vous. Onze mois après avoir lancé son OPA sur la famille centriste, Jean-Louis Borloo renonce à sa candidature à la présidentielle. Pour justifier ce lapin plutôt inattendu, posé «sans fioritures et à coeur ouvert», il affirme, sur le plateau du 20 heures de TF1, que «les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion».

L'explication peut sembler... confuse, alors que les voyants étaient passés au vert, cette semaine, pour le patron du Parti radical. L'échec de la droite aux sénatoriales «prouve que le système autour d'un seul parti ne fonctionne pas. Cela nous a fait l'effet d'une confirmation, de la nécessaire indépendance du Parti radical et de la réunion des formations progressistes et sociales», nous affirmait mercredi, Laurent Hénart, numéro deux de la petite formation qui a coupé les ponts avec l'UMP. Son camp paraissait alors plutôt se tâter sur le bon timing: se déclarer avant ou après la primaire socialiste?

«Les centres n’ont jamais été aussi éclatés»

Ce que diagnostique, de son côté, Borloo, chez Claire Chazal, c'est que la mayonnaise centriste n'a, à ce jour, pas pris. «Cette dynamique des centres n'a pas suffi pour porter une candidature qui ne serait pas de témo